Maison de Myushi

Myushi venait de trouver son nouvel habitat. Un lieu simple au apparences vieillotes, mais qu'il appréciait. Cela lui donnait des idées d'écrits. Aimant cette pensée, il tourna la clef dans la serrure et ce, après avoir admirée cette merveilleuse façade. (cf. : photo au-dessus) Il poussa ensuite la porte, et tomba sur une décor qui le laissa sans réactions un court un instant avant de réagir. Il fit un pas, puis un autre et enfin entra complètement. Le décor était simple, les meubles d'époque, mais le poète ne demandait rien d'autre. Fermant derrière lui, il entreprit de tout visiter...

Cela donna :
- une salle principale avec deux chaises en vieux bois et une table faite en même bois que les deux chaises. Un vieux tableaux d'un champs de blés sur le mur de gauche. Mais rien d'autre... Si ce n'était cette ancienne cheminée.
- Une chambre avec un simple lit, pas de paille, une chance pour lui, avec des draps qu'il faudrait qu'il nettoie quand même...
- Une sorte de salle de bain, avec un bidet et de quoi se laver. Il fut étonné de trouver les toilettes à l'intérieur, mais ne s'attarda pas plus sur ce détail...

Ayant fini sa visite, ayant même trouver une scellerie, il opta pour aller s'asseoir à table, et se mettre à écrire, contant son arrivée dans cette nouvelle résidence...

[Quelques jours plus tard...]

La nuit était là depuis un bon moment lorsque Myushi rentra chez lui. Il était dans un second état. Sa récontre avec le passé lui avait retourné un peu la tête. Poings toujours serrés, mains blanches par manque de sang, il devait vraiment se calmer.

Il venait de subir un effet de flamme qu'il n'avait pourtant pas intentionnellement provoqué. Il n'avait pas choisi son abscences, ses problèmes... Cet abandon... Mais c'était ce qui s'était passé. Et un fantôme toujours aussi plein de beauté, mais aux mots tranchants...

Retirant sa veste, il la posa sur sa table et se dirigea vers son lit. L'esprit vide et rempli en même temps, sans même retirer ses chaussures, il se laissa tomber sur son lit et fixa le plafond... De bois, sombre... Dieu que ce vide était pensant... Dieux que ces mots envahissants étaient douloureux...

N'ayant pas âme et coeur à dormir, il se contenta de fixer son plafond. Froid, distant... Et ces poings toujours aussi étrangement fermé...

- Voilà une rencontre... Voilà une rencontre..." Murmura t'il aux murs sans jamais finir sa phrase...

Le matin n'était pas encore là...Le soleil peinait à se lever...Un pigeon arriva à la maison...Il se posa sur le rebord d'une fenêtre et attendit...Attendit qu'on vienne prendre son message...

Personne ne vint...L'oiseaux commencait à s'exiter et à taper contre la vitre de la fenêtre...Il avait un message...Il attendait que son destinataire arrive...

Citation :

Chèr Myushi,

Je ne sais comment commencer...Déjà que je me suis emporté, sans doute...Je ne pensais pas te revoir maintenant...Je dois l'avouer que quand je t'ais vus j'ais eu peur...De quoi? je ne sais pas, mais j'ais eu peur...

Je n'ais pas sus contôler ma colère, je m'en excuse. A faute de ne jamais m'énerver, quand des rares fois celà m'arrive, je ne sais pas taire quand il faut.

Je ne veux pas que ça finisse comme celà...Pas aussi mal...Je me sent mal comprend-le...Je n'ais pas oublier à qu'elle point je t'ais aimé...Mais je ne veux pas repartir si mal...

Je ne veux pas que ça finnisse comme celà...Je passerais te voir, si toute fois tu accepte de me parler.

Je te tutoie, mais pas toi. Si celà te dérange je te vouvoirais...Mais j'aurais l'impression que tu es un étranger...

Avec regret de ce destin,
Gladriel

Pardonne-moi

La nuit avait été longue, très longue. Myushi était resté très longtemp, sur son lit, à fixer le plafond, sans rien dire, juste des mots répétés, des phrases jamais achevées. Le coeur était lourd, mais si vide en même temps. Mais finalement, le poète avait fini par bouger, se redressé. Il avait quitté le lit pour rejoindre son bureau. Allumant une bougie et retirant son par-dessus pour le déposer sur une chaise. Chaise sur laquelle il s'installe.

Un parchemin, une bougie, de l'encre noir et une plume...
Un bureau et une chaise...
L'âme douloureuse et le coeur meurtrie...
Voilà le moment idéal pour écrire. Avec tous ses ingrédients... La recette parfaite...

Et Myushi commença à écrire. La plume se trempa dans l'encre, puis alla rejoindre le parchemin, pour glisser sur ce dernier avec aisance et facilité. Un mot, puis une phrase... Uns strophes, puis deux... Et peu à peu, le poème se formait... Cinq minutes plus tard, ou guère plus, le parchemin était de couleur noir. Noircit par l'écrit... Le poème était achevé... Myushi le prit en main, et le lit en sa tête, écoutant ce que ses doigts avaient dessinés avec tellement de facilité...

Voilà ce que le poème donna :

Citation :

~ Pantin de bois ~

Au bout de fils, un pantin inanimé,
Dans son corps, que du bois sculpté.
Un chant, des mots devenus prières.
Un homme sombre devenu pierre.

Avant, tout était joie et gaieté,
Maintenant, c’est noirceur et silence.
Hier, le pantin était animé,
Aujourd’hui, il n’est qu’ignorance.

Le chant était un souhait simple.
La prière n’était pas feinte.
Pourtant le miroir de vie s’est brisé.
Au bout de ses fils gît le poète cassé.

Pas de marionnettiste pour le faire avancé.
Pas de cœur, ni d’âme, pour le résonner.
Un simple silence mortuaire sert de guide,
Coupant cette vie qui mène aux rides.

Une rencontre est le ciseau qui exécute.
Une blessure, du passé, le bois façonné.
Des mots, la création du patin brut.
La solitude, la transformation taillée.

L’amour est un poison sinueux…
Qui vous envahit sous vos yeux.
La lutte est impossible et irrémédiable.
Un combat sans âme qui conduit au diable…

Voici les dernières notes d’un poète qui devient patin.
Le corps de bois, et l’âme morte, et le cœur chagrin,
Il sonne en ces derniers mots sans grands renoms,
Quelques strophes avant de dire simplement pardon…

Après cet écrit, la nuit continua à suivre son chemin. Elle restait toujours aussi longue, mais finalement, Morphée avait réussit sa tâche et à capturer l'âme fatiguée de Myushi... Le sommeil ne fut pas calme, mais il dura... dura... Le brun couché sur son bureau, le poème sous sa joue, la plume encore entre ses doigts...

Le sommeil aurait encore pu durer bien longtemps, si un bruit de bec insistant, sur la fènêtre non loin de son oreille, ne ramena pas le poète à la réalité. Emergeant que très difficilement, il fit tout de même pas trouver le chemin de l'éveil, pour trouver devant son regard, un pigeon messager. Ouvrant la fenêtre après un baillement, il prit l'oiseaux et lui offirt dans un assiette, un peu d'eau et à côté du pain de la veille, et ce, avant de prendre le mot siégeant à sa patte et lire le contenu...

Contenu qui le ramena brusquement à la réalité. Contenu qu'il aurait voulu ne pas lire. Cependant, il le lut... Et finit par même s'installer pour y répondre. Un nouveau parchemin, toujours la même plume, et la réponse se dessina par elle-même.

Citation :

Chère Gladriel,

J'ai bien reçu votre mot. Et je vous en remercie. Mais ne vous souciez pas de moi. Vous aviez eu raison. Un simple pigeon aurait pu vous prévenir. Mais mon coeur et sa faiblesse n'ont pas eu courage de le faire.
Vous souhaitez venir chez moi ? Sachez que vous serez toujours la bienvenue. Vous pouvez d'ailleurs me tutoyer, cela ne me gène pas. Bien au contraire.
Ne vous excusez donc plus... et souriez, appréciez votre nouveau bonheur...

Sincèrement,

Myushi

Que des mots simples... des mots sincères... Pas de ritournelles, poutant... oui pourtant...

Myushi avait... non souffre de cela. Mais juste et réaliste, le passé étant résolu, il préférait tiré un trait sur son coeur. Et pourquoi pas, ne pas devenir le petit pantin de bois de son poème... A cette pensée, il confia le mot au pigeon, le caressant, il lui donna l'ordre de sa destination...

- Retourne voir ta maîtresse et donne lui ce mot ! "

Il caressa l'oiseau, le renvoya, et alla se baigner un peu, avant de débuter une nouvelle journée de labeur... Au moins, la tête occupée, le coeur ne travaille pas trop...

Un oiseaux arriva à la maison concerné. Il était venue la dernièere fois ainsi il n'au pas de mal à trouver la maisonette.

Citation :

Chèr Muyshi,

J'ais reçu votre répopnse. Je serait heureuse de venir vous voir, bien que ces temps-ci mes journées sont assez chargées. Mais je passerais.

Je ne sais ce que vous pensez, si je vous fait du mal, j'en suis désolé...J'espère que vous trouverez vous aussi un nouveau bonheur, et que vous accepterez mon amitié. Sur la place des bardes vous pourrez lire vos poème, vous rencontrerez un bon succès j'en suis sur, je connais vos poème, qu'il soit triste ou pas ils sont toujours plein de sens et de beauté.

Amicalment,
Gladriel

Myushi s'apprêtait à sortir de chez lui quand le petit messager arriva. Le fixant calmement et prit le mot assez étonné. Il n'attendait aucune nouvelle de personne. Bref, prenant le mot et offrant de quoi boire et manger au pigeon, il se surprit à caresser le volatille et lui souhaiter un bon appéti, avant de tout bonnement commencer à lire.

On ne put voir aucune réction dans son comportement. Il resta froid, calme... Lui en clair. Il posa la lettre sur le bureau et s'enquit de faire une courte et rapide réponse... Simple question de politesse...

Citation :

Dame Gladriel,

Je suis honoré de cette réponse et vous remercie pour cette peine. Je serais enchanté d'être votre ami. Cela serait même un honneur.
Quand à me donner en spectacle sur la place des barbes, je passe mon tour. Mon rêve est mort il y a un moment déjà... De plus, je n'ai guère le temps pour cela...
Cependant, merci pour cette offre, elle me réchauffe le coeur.

Au plaisir d'une prochaine rencontre.

Myushi

Une fois le mot terminé, il l'attacha au pigeon qui s'était restauré pour deux, et le renvoya à son point de départ. Ses yeux se baissèrent, et se fut le coeur lourd et la tête pleines de pensées qu'il quitta sa maison pour aller rejoindre son champs...

*Que la vie est pesante...* Songea le brun qui s'éloignait à pas normaux de chez lui...