La maison de Mirka

Le temps était passé. Les enfants avaient grandi. Les choses changeaient... sans doute trop...


Quelques semaines auparavant, la brune avait quitté le Limousin pour sa plus grande tristesse. Pourtant, elle se plaisait en Guyenne où elle passait le plus clair de son temps avec un homme qui était devenu son ami. Ce frère d'armes sur qui elle savait pouvoir compter, avait pris une importance cruciale au fil des jours passés ensemble, où leurs points communs s'étaient révélés pour une fois, plutôt que leurs divergences d'opinion. C'était lui qui avait pris Thibault en main et chaque jour le jeune garçon revenait éreinté par les entraînements du soldat aguerri. Mirka en riait parfois, s'en inquiétait d'autres, mais elle ne venait pas troubler l'autorité du maître sur son élève. Le port de Blaye se construisait et elle avait mis elle-même la main à la pâte. Dans quelques temps, ils partiraient même en navire ! Un long voyage les attendait...
Mais à Bourganeuf, la vie continuait paisiblement...



[Le temps dure longtemps]

- Papa ! T'en fiches pas lourd quand même !!! Sors de ces couvertures !!! braillait la benjamine.

- Maë, laisse le dormir, demanda Ange avec douceur en apparaissant par la porte restée ouverte. Il a suffisamment de travail à la COLM. Il est tout seul pour s'occuper de Bourga maintenant...

La châtaigne fronça le nez mais se leva finalement de mauvaise grâce des draps qu'elle secouait un instant plus tôt. La brune referma derrière sa soeur la lourde porte de chêne de la chambre du maistre des lieux. Les jeunes filles étaient venues habiter avec Anderg dans le domaine de Saint Clément, bien plus vaste que la petite maison de ville de leur mère, mais aussi plus luxueux. Si la fille du seigneur y avait vite pris goût, celle du discret Joey restait gênée que des suivantes leur demandent à chaque instant si elles souhaitaient quelque chose. Ainsi, la douce Ange avait décidé de passer la journée au village afin de faire un brin de ménage dans la maison de sa mère, plantée en plein coeur de la bourgade. Elle avait prévenu les domestiques, qui informeraient le parrain de la brune pour qu'il ne s'inquiète pas à son réveil. Et puis elle avait entraîné sa soeur avec elle. Et les deux brins de femme étaient descendus à pied, si semblables et pourtant si différentes.

Ange possédait la chevelure de ses parents, tous deux noirs comme des corbeaux, qu'elle regroupait généralement en un chignon élégamment retenu par une longue baguette de bois peinte en blanc, usée par le temps, et ornée d'une rose de la même couleur. Ses traits fins et pâles faisaient ressortir ses yeux d'un bleu lumineux, si semblables à ceux de feu son père. Elle était toujours vêtue de longues robes qui la couvraient intégralement : nulle envie de montrer sa chair à n'importe qui. Elle était la douceur et la générosité incarnée, mais se montrait malgré tout très responsable, sans doute un héritage de son ainesse. De plus, son père étant décédée alors qu'elle était encore toute jeune, elle avait été élevée par son parrain, le père de ses petits frères et soeurs, ce qui l'avait toujours mise un peu à l'écart bien qu'elle n'en ait jamais tenu rigueur à personne.

Maëlys, de deux ans sa cadette, était aussi plus petite en taille, et elle resterait légèrement moins élancée que son aînée. Ses cheveux, d'une teinte châtain héritée de son père, tombaient en cascade dans son dos, n'atteignant tout juste pas son postérieur, mais ce n'était que de quelques pouces et parce que c'était plus pratique pour ne pas les tirer en s'asseyant. Elle avait un visage plus tanné par le soleil, ayant passé - et passant encore malgré ses 15 printemps - de longues après-midi à dormir dans l'herbe. Elle était capricieuse, n'obéissait qu'une fois sur deux et n'en faisait de toutes façons qu'à sa tête... D'ailleurs elle s'habillait de braies, comme un homme, quand elle aurait du porter une jupe ou une robe plus féminines. Néanmoins ça lui arrivait... Suffisait de sortir aux bonnes occasions, aux bals par exemple, afin de séduire les beaux garçons du village.

- On passe dire bonjour à tata Merwyn au moins ?

- Bien sur ! Maman me l'a demandé dans sa dernière lettre, d'ailleurs... Tata Merwyn lui manque je crois...

Franchissant les murs de la ville, les deux jeunes filles n'eurent pas longtemps à crapahuter avant d'arriver devant la maison de leur mère. Elles entrèrent et saluèrent avec forces caresses le coq Mimosa qui cocoricotait en faisant le paon devant ses belles. C'est qu'il les avait presque un peu élevées, lui aussi, ces deux-là. Du grain ajouté à sa mangeoire, elles purent enfin entrer dans la cuisine. Et comme elles ne voulaient pas arriver les mains vides...

- Tu veux m'aider à faire le gâteau pour tata Merwyn ?

- Oui, mais c'est pas moi qui épluche les pommes. Tu me laisses mélanger la pâte ! ... Et lécher le fond du plat...

Quelques minutes plus tard, elles se mettaient à la confection du gâteau. Une recette partagée du temps où elles tenaient à peine débout, mais qu'on leur avait répétée et enseignée parce qu'elle était la meilleure. Une recette dont le secret résidait dans des croûtes de pain broyées. La recette de tata Merwyn !

Mirka est de retours a Bourganeuf.

Expédiant prestement ses devoirs et autres tâches, Merwyn s'apprête pour la rejoindre suite a son invitation.
C'est son nouveau bonnet bien ancré sur la tête et un lourd panier sous le bras qu'elle se présente a la porte de la demeure de sa marraine.
Se rappelant comment celle ci s'était annoncée bien des mois auparavant a sa crémaillère, frappe trois coups à la porte avec un sourire, attendant qu'on vienne lui ouvrir ! La jeune femme reprend ses paroles.

Mirka ?? C'est ta filleule

Tout est en place. Malgré le retour précipité de la mère de famille, il y a même un sapin. En fait, les filles s'en étaient déjà occupé, pensant qu'elles passeraient les fêtes seules et décidées à ne pas se laisser abattre. Mais changement de programme ! Il y a maintenant tout un tas de monde à la maison ! La mère revenue ayant ramené son fils, mais ayant aussi invité LA tata ! Ange et Mirka se retrouvent donc à s'affairer toutes deux aux cuisines, tandis que Maëlys s'occupe de la décoration. Thibault a été mis à l'écart de tout ça, soit disant qu'il est pas apte à faire ces tâches parce qu'il est un homme. Du coup, une fois qu'il a ramené assez de bois pour que la cheminée puisse flamber toute la soirée et même la nuit, le garçon en profite pour se prélasser dans un bon baquet d'eau chaude, chez lui puisque les termes de Merwyn et Glady sont fermées. Comme quoi finalement, c'est pas si mal d'être le seul homme à la maison.

Mirka ?? C'est ta filleule

La brune, du moins la plus vieille de la maisonnée, sursaute en entendant ses paroles. Elle s'assure qu'Ange saura se débrouiller seule, l'embrasse sur le front, puis court à la porte ouvrir à sa filleule. Nouvelle embrassade, même si elles se sont vues peu de temps avant, mais c'est que les deux brunes se sont manquées !

Entre ! Ennnnnnntre il fait froiiiiiiid ! s'exclame Mirka en poussant sa filleule à l'intérieur pour refermer la porte (Heu, avec délicatesse bien sur ! Mais non pas la porte !)

Un peu plus tard dans la soirée, ils se retrouvent tous autour d'une grande table dans la cuisine - il y fait plus chaud que dans la vraie salle à manger alors comme ils sont pas nombreux c'est mieux - à dévorer une espèce de grosse dinde entourée de châtaignes. Certes, pas très original, mais toujours délicieux, et surtout dans l'esprit de cette période de l'année.

Marraine ! Ca me fait plaisir que tu sois ici avec nous ! Tu peux pas savoir... Maman arrête pas de me rabattre les oreilles que l'ours c'est l'ancien capitaine du Limou et qu'il est le meilleur et tout mais... Il est surtout très... exigeant...

De toutes façons, tu ne fais que te plaindre ! T'sais pas qu'un vrai homme ça se plaint jamais ? rétorqua alors Maëlys parce qu'elle pouvait pas s'en empêcher.

Mirka surveillait d'une oreille les dires de son fils. Pas question qu'il critique son maître. Comme tout homme, Thibault devait apprendre à se battre et ça lui prendrait du temps. Evidemment qu'il fallait qu'Arga soit exigeant avec lui... D'ailleurs en pensant à l'ours, la brune jeta un coup d'oeil par la fenêtre, se demandant où il passait le réveillon. Avait-il regagné Ventadour ou son appartement de Limoges ? Elle le saurait bien assez tôt, nul besoin de s'inquiéter pour lui, pour la précieuse cargaison qu'il transportait par contre... Légère grimace de Mirka.

Hum... J'suis tombée sur un grain de poivre, marmonna t-elle pour se justifier.

Peut après avoir appelé, Mirka la fait entrer dans chaleur de sa maisonnée. Un tas impressionnant de buches attendent près de la cheminée.
Rapidement Merwyn sent la chaleur du feu la réchauffer, mais ce n'est rien comparé a la chaleur de l'accueil qui lui est fait.
Le diner étant presque prêt, elle sort de son panier ce qu'elle as apportée.

Alors...Qu'avons nous la...
Une terrine de foi de canard aux truffes faite maison comme promis, une grande bouteille contenant le reste du vin chaud a faire réchauffer et...
Deux trois babioles a mettre sous le sapin.

Le repas est convivial comme a l'accoutumé chez sa marraine.
La dinde ne résiste guère longtemps aux assauts.
Thibauld semble particulièrement content de pouvoir profiter un peu de sa présence. Tout ce temps passé a Blaye sous la férule de celui que Mirka nomme l'ours lui a bien profité, mais le fait un peu ronchonner. Souriant, elle lui répond.

On est souvent exigeant avec ceux en qui on place grand espoir. Il se pourrais bien qu'il ai décelé en toi un potentiel qu'il as décidé de développer.
Dis toi bien que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.

L'ex gouverneure jette un œil par la fenêtre , fait une grimace. Cela fait tiquer un peu la jeune femme. Un grain de poivre...tient donc.

Toi ma chère, j'aie l'impression que tu me cache quelque chose. Ce regard lointain...Je commence a bien te connaitre.

Elle n'en dit pas plus, attendant que Mirka en parle d'elle même.

Le seul homme de la tablée - "et encore" aurait rajouté Maëlys - mordait avec appétit dans la dernière cuisse de la dinde, resservie par Ange afin qu'il n'y ait pas de restes. Ce faisant, il écoutait avec attention les paroles de sa marraine. Ces mots lui arrachèrent une moue dubitative, car elle semblait être du même avis que sa mère.

- Du potentiel... Je doute qu'il m'aurait confié de basses besognes s'il en avait trouvé en moi.

En effet, l'ours n'était pas clair et si Mirka elle-même avait de nombreux doutes sur la nature des exercices qu'il faisait endurer à Thibault, personne ne parlait pour autant. La loi du silence avait semble t-il été décrétée et c'était un grand tabou qu'on aurait transgressé en révélant que le garçon travaillait parfois à aider son maître dans ses louches occupations.

- Bah... Tu dois avoir raison...

Et sans une contestation de plus, le jeune homme se remit à manger avec le sourire. Pas question de gâcher cette soirée en famille. Les bourganiauds lui avaient manqué, même Maë qui ne cessait de l'enquiquiner, et il voulait profiter d'eux, même s'il y avait bien un absent : son père. Mais sans en avoir parlé à quiconque, Thibault projetait bien de partir à la recherche de la cachette dans laquelle se terrait le seigneur de St Clément si celui-ci ne reparaissait pas et si on lui laissait un peu plus de liberté sur ses allers et venues. Car après tout, il était fils de noble et la gestion des terres familiales lui reviendrait sans doute un jour. Or, il n'y connaissait encore rien et avait tout à apprendre. Après les armes, ce serait donc l'économie qu'on devrait lui enseigner.

Toi ma chère, j'aie l'impression que tu me cache quelque chose. Ce regard lointain...Je commence a bien te connaitre.

Mirka sursauta en entendant cela et pivota rapidement pour se retrouver face à Merwyn. Un regard lointain ? Quel regard lointain ? Elle sourit légèrement, ou plutôt mollement. Effectivement, oui, elle lui cachait quelque chose. Un terrible secret séparait la marraine de la filleule désormais. Mais malheureusement, la première ne pourrait pas le révéler à la deuxième avant bien longtemps, et peut-être même jamais si la mort la surprenait avant. Manque de chance, l'année prochaine s'annonçait comme une course contre le temps, et celui-ci jouait en sa défaveur depuis peu. Le corps de l'ancienne soldate faiblissait. Elle était d'ailleurs même tombée malade. Un fléau apparemment incurable qui plus est, et qui vous laissait souffrir longuement avant de vous achever.

- Je ne...

Mais une quinte de toux stoppa la phrase à peine commencée. Et comme celle-ci ne semblait vouloir se calmer, Mirka sortit en s'excusant, gagnant l'étage pour y attendre que sa gorge irritée s'apaise. Maëlys regarda sa mère de travers, tandis que Thibault et Ange prenaient un air plus inquiet. Le garçon, sans connaître les détails de la façon dont elle avait attrapé le mal qui la rongeait, avait pu suivre l'évolution de la santé de sa mère. C'était en Guyenne qu'elle avait commencé à souffrir de maux de tête, puis une grande fatigue s'était emparée d'elle, atteignant son paroxysme lors du voyage du retour en Limousin et depuis peu c'était une méchante fluxion qui ne voulait plus la quitter. Ange l'avait appris le lendemain de leur retour, mais restait sans ressources face à cela. Une raison de plus pour regretter le départ d'Anderg, qui restait médecin malgré tout.

- Elle est comme ça depuis son retour, murmura l'aînée à l'intention de Merwyn.

- L'aurait mieux fait d'rester ici, maugréa Maëlys.

- Peut-être que ça n'aurait rien changé...

[A l'étage]

Mirka resta un moment allongée sur son lit, bien après que sa toux ait cessé. Sa respiration sifflante lui indiquait d'attendre un peu et de se reposer avant de redescendre. Quand soudain un petit bec vint cogner au carreau. Ca n'était pas son pigeon, non, mais celui de quelqu'un d'autre. Une personne avec laquelle elle entretenait également d'étranges relations. La brune se leva donc difficilement et ouvrit la fenêtre pour échanger le message de l'oiseau contre une poignée de blé. Les mots lui firent plisser les yeux, et puis elle hocha finalement la tête avec une certaine gravité. Finalement elle laissa le papier sur une table, à peine dissimulé par un livre posé par dessus.

* Au moins une bonne nouvelle à annoncer * pensa t-elle en redescendant les marches avec précaution.

Merwyn répond a son filleule.

Je ne sait de quelles basses besogne tu parle mais avant de pouvoir courir il faut apprendre a marcher.
Si ce sont des travaux physique, c'est sans doute pour fortifier ton bras.

Alors que Mirka allait lui répondre, elle est prise d'une forte quinte de toux.
Tandis que l'ancienne gouverneure monte a l'étage, Ange lui indique son anxiété et Maëlys y vas de son commentaire.

Ange, trouve de quoi noter s'il te plait.
Quand a toi Maëlys, même si tu ne partage pas les choix de ta mère, apprend a les respecter. Je te trouve bien acerbe ces derniers temps.

Une fois l'ainée de retours avec plume et parchemin, Merwyn poursuis.

De mes études de médecine a Belrupt j'aie tirée quelques enseignements qui pourais se montrer utiles.

Cette maladie semblant affecter les voies respiratoires supérieures et induisant des douleurs musculaires, des maux de tête, de la toux et une gorge irritée, voici ce que je préconise.

Sept grammes de thym pour ses propriétés antiseptiques, autant de camomille pour les maux de tête et encore autant de fruits de fenouil pour ses qualités expectorantes a laisser infuser dix minutes dans de l'eau frémissante. A administrer a raison de quatre tasses par jour.

Ensuite lui faire prendre des inhalations d'un mélange de lavande et de menthe poivrée propre a contrer les infections des voies respiratoires. Cela au moins deux fois par jour.

Et pour finir je proposerais une friction sur la poitrine et le cou a la teinture mère de ces même deux plantes au coucher afin que les vapeurs agissent pendant la nuit.
Teinture obtenue par trois semaine de macération de 50g de plantes pour 10cl d'alcool.

Ce traitement devrais soulager notre malade et accélérer sa guérison.
Si vous ne trouvez pas ce qu'il faut chez l'herboriste du coin, passez me voir chez moi...il doit me rester d'un peu de tout ce que je vous aie indiquée. Il faudra bien vous mettre a trois pour administrer tout ça a votre maman.

Quelques semaines plus tard, Merwyn qui as eue une explication avec sa marraine, repasse la voir.
Ce que celle ci lui as révélée et les symptômes persistant l'inquiète au plus haut point.
Dans son panier de quoi renouveler le stock d'herbes médicinales de la maisonnée, elle frappe a la porte.
Cette fois elle as pris soin d'emporter ce qu'elle as de plus puissant dans sa réserve.

Ohé...Il y as quelqu'un ?

C'est une Mirka bien pâlotte qui descend les escaliers pour l'accueillir.
Mais sa fierté lui fait présenter le petit Alistair sans emmètre la moindre plainte.
A son invitation , Merwyn répond:

La tisane c'est moi qui te l'apporte et j'aie pris ce qui est de mieux pour t'aider.

Et en plus je pourrais ainsi m'assurer que tu la bois bien

ajoute t elle avec un sourire espiègle qui masque son inquiétude.

Une fois la porte close et devant la cheminée elle déballe ses herbes
Tout en préparant sa décoction, Merwyn écoute ces propos.

Mouais ben on ne peu pas, a mon avis, ressembler a la fois a un chérubin et a un ours.
Et crois moi, que ce dernier je le vois mal en angelot. Trop massif et pas la tête de l'emploi.

Puis elle explique:

Le pot la c'est pour dormir. Il te faut te reposer et reprendre des forces.
Celui ci c'est contre la toux, et ça du miel de montagne mêlé a du sirop de sapin pour adoucir.
Les deux flacons la c'est des essences. Tu sait comment t'en servir je pense.

Un petit truc personnel aussi. Met deux gros galets dans ton plus grand chaudron empli d'eau bouillante. Laisse les une heure a chauffer dans la cheminée, ensuite tu les enveloppe d'un linge. L'un au fond du lit, a tes pieds et l'autre soit au creux de reins soit contre ta poitrine.

Avec ça, si ça ne s'améliore pas ...Préviens moi dès que tu n'allaiteras plus. Il est certaines plantes que je préfère te donner a ce moment la.

Arf... les élections.
Entre la liste d'un homme a l'équilibre mental douteux qui se prend pour un loup, un prédateur donc, et qui nous tondras la laine sur le dos, celle du sale gosse dont je ne suis pas sure qu'il soit ou non manipulé par le chapeau blanc, et celle du conseil sortant....
J'essaye d'offrir une alternative au Limousin en complétant en dernière place une liste qui pourrais bien être une chance de voir autre chose.
Avec quatre listes, aucune chance que je sois au conseil. Comme tu peut le voir, la politique ne m'as pas encore.

Et toi? Tu est sure que le père sauras s'en occuper correctement ?
En tout cas, prévient moi dès que ce seras le cas. Ton état m'inquiète de plus en plus.

La mixture étant prête, elle en tend la tasse fumante a sa marraine.

Et quand je parle de galets, ce ne sont pas des cailloux de la taille d'un poing mais plutôt comme de grosses pastèques histoire que ça garde bien la chaleur..

Quand Mirka s'étire et parle de sa fatigue Merwyn vient se placer derrière elle et lui masse les épaules et la nuque.

Me lâcherons plus...reste a voir s'il me supporterons quand je commencerais a faire ma tête de cochon tient.

C'est tout noué la ...Tu devrais essayer de te détendre un peu.

Merwyn sourit a ces mots.

On dirais une vague de souvenir a la P.P.D.M.
Et le temps de te détendre, il faut que tu le prenne.
Si je n'aie pas besoin de me soucier, tu n'as pas besoin de te presser.