Un toit et des amis / la maison de Merwyn

Danae se brule au contenu de son bol.
Une fois qu'elle as reposé celui ci Merwyn la fait se pencher en arrière dans ses bras ce qui écarte le rideau de ses cheveux et l'embrasse tendrement.

Pour te faire oublier la douleur...

Elle se redresse, se lève et aide la rouquine sur ses pieds pour satisfaire sa curiosité.

Suis moi et ferme les yeux.

La prenant par la main, elle la guide vers la porte menant a la seconde petite pièce se trouvant au rez de chaussé.
Vérification que les paupières sont bien closes et elle pousse le battant.
Puis se plaçant derrière elle, elle la guide par les épaules.

Tend tes bras en avant, je te guiderais dans ton avance.

Lui faire découvrir ses trouvailles par une première approche tactile lui semble une bonne idée.
Devant elles se dresse encore hors de portée une première statue de marbre qui, maintenant nettoyée et poli, offre une texture au grain le plus doux.

Quand Danae s’arrête brusquement Merwyn ne peut l'éviter et se trouve donc collée a son dos.
Avec un rire elle lui dit que la situation était trop tentante.
Quand en plus elle renverse la tête pour lui glisser un bisou dans le cou la bourganiaude ne peut s’empêcher de l'embrasser a la sauvette en retours.
Décidément, quand elles sont ensemble pas une pour rattraper l'autre. C'est taquineries câlines et câlineries taquines.
Gardant son corps contre le sien elle la prend par les poignets pour diriger ses mains l'une sur la hanche et l'autre sur l'épaule de la statue représentant une nymphe dans le plus simple appareil.

Garde les yeux fermés et découvre juste avec tes mains.
Ne t'effraye pas, c'est une statue.
Sent la texture lisse du marbre, la beauté de la forme, l'arrondi des courbes.
Essaye de t'en faire une image mentale rien qu'en touchant.

Toujours collée a elle, elle place ses propres mains sur ses hanches pour prévenir toute chute malencontreuse tout en lui laissant l'espace de manœuvre pour son exploration.
Une fois encore elle prend une profonde inspiration, humant le doux parfum de son aimée.
Son rythme cardiaque s'accélère un peu de sentir la chaleur qui émane d'elle.

Voir courir les mains de Danae sur le marbre blanc lui donne soudain envie d'être a la place de la statue.
La comparaison fait sourire Merwyn.
Doucement elle se penche a l'oreille de Danae et lui susurre:

Moi? Une nymphe des bois ?
C'est plutôt flatteur...Merci.

La rouquine joue le jeu et continue son exploration les yeux fermés.
Un moment elle se colle a elle et pose une question inattendue.

C'est doux parce que la pierre as été poli pour être parfaitement lisse.
Maintenant recule toi et regarde la.
Au niveau des chevilles ses pieds deviennent des racines.
D'après ce que j'aie pu apprendre sur la mythologie a Belrupt cela indiquerais que c'est une nymphe pouvant se transformer en arbre.

Les thermes qui se trouvent en ville datent de l'époque romaine.
En déterrant des pierres de taille dans mon champ pour rehausser le muret je suis tombée sans doute sur les ruines d'une ancienne maison datant de la même époque.
C'est là un trésor qui as traversé les ages et tu est, avec moi, la première a les contempler depuis des siècles.

D'un geste de la main elle montre d'autres silhouettes, recouvertes de draps, dans l'ombre de la pièce.

Nul ne doit savoir cela.
Des personnes peu scrupuleuses chercheraient a m'en déposséder sous prétexte qu'elle doivent orner quelques nobles demeures.
Que de tels objets sont destinés au grands de ce monde.
Pour eux ce serait juste une marque suplémentaire de leur fortune et de leur puissance.
Mais combien seraient capable d'en mesurer la beauté et le raffinement artistique.
L'une d'entre elle iras décorer le hall d'accueil des bains sans que l'on ne sache d’où elle sort.

Merwyn sourit.
Une âme sensible comme celle de Danae ne pouvait que trouver cela beau.
La réflexion suivante lui arrache un petit rire et elle répond d'un ton enjouée en dévoilant un bronze représentant un éphèbe aux cheveux frisotants et a une courte barbe ornent son menton qui d'un bras tendu devant lui et l'autre replié près de son visage semble pointer l'horizon.

Avec un trident il feras un beau Poséidon.
Et en fait de générosité, je ne tient pas plus que cela de garder un homme dans ma maison.
Comme tu peut le remarquer...En guise de concombre, c'est plus un cornichon...
Effectivement je compte l'y amener discrètement une nuit.

Quand la rouquine reprend ses caresses sur la nymphe elle sourit a nouveau.

Je me doutais bien que tu serais capable d'en apprécier la beauté et le charme.
Il y en as une autre en basalte noir qui devrais également te plaire mais elle est dans une autre pièce.
On y vas ?...Avant que je ne jalouse une statue ?

Et elle lui tend la main pour l'inviter a la suivre.

La naïveté et l'innocence de Danae est souvent désarmante.

Ce n'étais qu'une boutade.
Et c'est pas vraiment fait pour s'allonger dessus.
Mais comme toi j'aime la douceur du contact de cette matière.

Comme elle se tourne vers elle Merwyn lui vole un rapide baiser avant de la mener a la pièce suivante dont la porte se trouve sous l'escalier.
Il s'agit du cellier ou s'entassent tonnelets et bouteilles, claies de pommes et sacs de noix et de noisettes, bocaux de terre cuite contenant les conserves qu'elle as préparée l'été durant.

Des fois qu'il te vienne une petite faim ou une envie de boire quelque chose, comme ça tu sauras ou trouver.

La tenant toujours par la main la bourganiaude l'entraine a l'étage.
Une pièce vide si ce n'est les brassées d'herbes médicinales séchées pendant au plafond.
Une chambre d’hôte occupée par un lit et une bonnetière.
Et enfin sa propre chambre, la plus spacieuse de l'étage.
Là le mobilier est un peu hétéroclite, rassemblé au petit bonheur la chance.
Une bonnetière a double porte, le scriban sous la fenêtre de l'avancée, un grand lit a baldaquin et une commode sur laquelle trône un grand chat de pierre noire.

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Ceci est égyptien d'après mes recherches.
Sans doute le romain vivant autrefois ici as fait une campagne dans ce lointain pays et auras ramené quelques souvenirs.
J'aie découvert que les divinités de ce pays au bord du Nil étaient souvent représenté sous une forme ou avec une tête animale.
Ici, il s’agirait de Bastet.
Je trouve sa posture très hiératique, majestueuse.
C'est pour cela que je l'aie mise ici dans ma chambre.

Le tour du propriétaire étant fait elle attend la réaction de son invitée.

Il reste l'écurie ou loge Neige sur l'arrière de la maison et la boulangerie sur la parcelle attenante mais ça, ça pourras attendre demain.

D'un mot Danae arrive a résumer l'impression que lui laisse cette statuette....Magnifique.
Souriante Merwyn se tourne vers elle et l'embrasse tendrement avant de lui susurrer:

Je connais un chaton qui l'est au moins autant.

L'envie de l'attirer derrière les tentures du baldaquin lui traverse l'esprit.
Mais la soirée est encore jeune pour les deux noctambules qu'elles sont.
Il y as tant de choses a faire: discuter de voyage devant la cheminée, découvrir ce que cache les voiles couvrant les autres statues, grignoter un morceau de la tarte qu'elle as faite pour cette soirée en tête a tête ou tout simplement s'assoir devant l'âtre et regarder la danse des flammes tout en profitant de la douce présence de l'autre.
Le simple fait de pouvoir partager un moment d'intimité loin de tout risque d'intrusion avec sa beauté féline la rend heureuse.
Au dehors la nuit est noire et froide.
Ici au contraire il fait douillet et la présence de son aimée rend toute la maison lumineuse.
Leurs pensées sont si souvent identiques qu'elle demande sans même avoir énoncée les options:

Tu as envie de faire quoi maintenant ?

Danaé rosit sous le compliment. Elle adorait ce surnom : "chaton".
Pour toute réponse à la question de Merwyn, elle s'approche au plus près d'une démarche féline et se glisse tout contre elle.
Elle se cambre légèrement, gracieuse, et noue les deux bras autour du cou de la brunette avant de lui donner un tendre baiser, qu'elle prolonge, glissant les doigts dans les cheveux noirs.

- J'ai envie d'être près de toi, et de ne plus te quitter d'une semelle jusqu'à ce qu'il faille à nouveau sortir de cette maison...

Elle plonge ses yeux verts dans les sombres prunelles, tentant de lui faire comprendre combien elle se sent bien dans ses bras.
Tout était si intense quand Merwyn se trouvait avec elle... Tout devenait plus lumineux, plus attrayant, plus doux.
Elle aurait voulu exprimer tout cela avec des mots, mais aucun ne lui semblait assez précis ou assez fort.
Alors elle se contente de la fixer de son regard clair, espérant qu'elle saura lire tout ce qui lui passe dans la tête à ce moment.

La capacité de la jeune femme a changer de couleur l’étonneras toujours.
Mais voir monter le rouge aux joues autrement si pâles est tellement craquant...
La regarder se mouvoir avec la grâce d'un chat et venir mettre ses bras autour de son cou, un enchantement.
Merwyn répond a son baiser avec toute la douceur dont elle est capable.
Quand un instant plus tard elles se retrouvent les yeux dans les yeux elle fond littéralement en découvrant tout un univers d'amour dans ces vertes opales.

Promis; Pas plus loin que la longueur d'un bras jusque demain matin.

La prenant par la taille, elle se saisis de la couverture en fourrure du lit et l'entraine a nouveau au rez de chaussé ou elle étale la pelisse devant l'âtre principal.
Deux buches de plus dans le feu, la tourte et la tisane a portée de main sur la chaise a coté et elle s'assied sur la douceur gris noire et lui fait signe de s'installer a coté d'elle.
Regarder le ballet des flammes en sentant sa douce présence contre elle et laisser le reste du monde être là ou il est.
S’enivrer de son parfum, de sa beauté et sa tendresse...
Rien qu'a cette pensée la bourganiaude laisse s'échapper un soupir d'aise.

Ne se faisant pas prier plus que cela, la rouquine rejoint prestement Merwyn sur la fourrure posée au sol.
Elle éprouve de la main la douceur de la couverture et sourit.
L'envie lui prend de se mettre plus à son aise, elle délace donc ses bottes avant de les jeter plus loin.
Elle se défait ensuite de ses bas, desserre légèrement le lacet de sa chemise et soupire de contentement.

Danaé aimait la liberté et se sentait plus qu'entravée par les lacets et autres choses serrées, elle préférait aussi aller pieds nus, aussi souvent que possible.
Elle ne se souvient pas que, plus jeune, elle vivait essentiellement vêtue d'une tunique blanche plutôt vaporeuse, agrémentée de cuissardes de peau et de gilets de fourrure au plus froid de l'hiver.

Enfin plus à son aise, la jeune fille joue de ses pieds dans la fourrure, émettant un petit rire enfantin.
Il en faut bien peu pour être heureux parfois...

Elle se tourne vers Merwyn un sourire ravi aux lèvres :

- En voilà une bonne idée... J'ai l'impression de flotter là dessus !
Mais enlève donc ça toi aussi !

Joignant le geste à la parole, la rouquine délace prestement les bottes de celle qu'elle aime, les jette plus loin et lui vole ses bas. Elle laisse échapper un rire mutin :

- Je te les rendrai peut être, si tu es sage... En attentant..., elle roule les bas en boule et les lance à côté de ses bottes, ils seront très bien là-bas.

Elle hésite à desserrer le lacet de sa chemise, après tout, la brunette aime peut être se sentir serrée là-dedans, elle. Elle choisit donc de ne pas le faire.
Elle s'allonge finalement sur le dos et pose la tête sur les genoux de sa douce, plonge à nouveau ses yeux dans les siens et sourit.

- Je t'aime, Merwyn de Bourganoeuf... Elle tend le bras et effleure sa joue d'une caresse avant de fermer les yeux, comblée par le simple fait de se trouver là.

A peine posée sur la fourrure la belle rousse se met a l'aise en quittant ses bottes avant de retirer celle de Merwyn qui la laisse faire en souriant.
Les bas atterrissent a coté un instant plus tard.
La brune défait un peu sa chemise également et ne garde que ça puisqu'elle envoie ses braies rejoindre le petit tas de vêtements.
Le feu ronfle dans la cheminée et la fourrure est si douce...
Quand Danae, les yeux rivés aux siens et la tête sur ses genoux, lui murmure:

- Je t'aime, Merwyn de Bourganoeuf...

Un profond sentiment de chaleur et de bienêtre nait au plus profond d'elle.
Elle passe délicatement ses doigts dans les cheveux roux qui reflètent la lueur dansante des flammes et n'en paraissent que plus flamboyants.
Se pliant en deux elle dépose un délicat baiser sur ses lèvres et murmure a son tour:

Je t'aime aussi ma beauté féline.

Puis elle s'adosse au pied de la table et contemple le tableau qui s'offre a elle.
L'image d'un foyer et de deux êtres qui s'aiment.
Elle voudrais que le temps suspende son vol pour se figer en une éternité de douceur et de bonheur.

Elle contemple ce pâle visage aux yeux clos tout en continuant a passer sa main dans la fine chevelure un long instant.
A un moment Danae se tourne et accroche sa chemise comme si elle avait peur de la voir partir.
Tendrement elle effleure sa joue du bout des doigts.
Un léger coup de crocs la fait tressaillir.
Ce n'est pas le premier ni le plus fort.
Une légère cicatrice orne d’ailleurs un endroit de sa personne, souvenir d'une autre morsure.
Quand le chaton, qui n'en est plus tout a fait un, lève un regard inquiet vers elle et s'excuse Merwyn lui sourit doucement et la taquine gentiment.

Décidément, pour quelqu'un qui n'aime pas la viande...
Me trouve tu donc si appétissante pour déroger à tes habitudes ?

Puis elle rit doucement et continue de caresser le chatoyant cuivre capillaire.

Si tu as un creux tu devrais essayer ma tourte aux pommes.

Nouvelle morsure de la rousse qui sourit.
Une allusion aux appétits faisant monter une vague chaleureuse dans son corps.
Puis un rappel a la réalité.
Les difficultés qu'elle as a s'alimenter normalement.
Une barre soucieuse apparais sur le front de Merwyn que cet état de fait inquiète au plus haut point.
Danae est a peine plus lourde qu'une plume et ses cotes sont distinctement visibles.
Si elle n'en parle pas c'est uniquement pour ne pas embarrasser sa belle mais n'en pense pas moins qu'il est urgent de remédier a ce mal qui la ronge avant qu'elle n'aie plus que la peau sur les os.
Par chance l'ombre qui as traversée son visage est passée inaperçue face aux yeux clos.
Elle recommence donc a lui passer tendrement la main dans les cheveux pour lui offrir ce havre de paix ou elle pourras préserver un peu ces maigres forces qui lui restent.
Seule face a cette angoisse, elle laisse son regard se perdre dans le spectacle de l'âtre flamboyant.

Une main fine et fraiche passant sur son ventre la tire de ses réflexions.
Sa féline demande si elle as dormi.
Merwyn hoche affirmativement la tête.

Un court instant oui.

Déjà elle se redresse et vient avec tendresse poser ses lèvres sur les siennes.
Une nouvelle vague de chaleur l'envahie.
Ce qui lui donne ce regard?
Elle déplace ses jambes, repliant un genoux pour lui offrir de quoi s'adosser et met l'autre par dessus ses cuisses avant de refermer le cercle de ses bras autour de la frêle silhouette.

Mon regard ?...Rien...Du moins rien a quoi tu puisse changer quelque chose dans l’immédiat.

Mais dis moi...comment tu te sent ?
Tu aime ma maison ?

Florival les avais rejoint sur la couverture et ronronnais paisiblement a coté d'elles.
En dehors du craquement des buches dans le feu, tout était silencieux et calme.
Doucement Merwyn plonge son regard dans les vertes opales de Danae et soupire d'aise.

Je me sent tellement bien quand tu est a coté de moi...
Comment ai je pu vivre sans cette douceur, sans cette chaleur que tu m'apporte quotidiennement...

Encore heureux que ça sente comme moi ici sinon il y aurais lieu de s'inquiéter non ?

Merwyn lui fait une sourire taquin.
Elle écarte doucement une mèche folle et contemple ce doux visage.
Décidément l'attrait qu'exerce la rouquine est des plus puissants.

Oui, ta petite tête rousse avec ses sourires mutins, ses grands yeux expressifs et ses changements de teinte.
Quand a tes bizarreries comme tu dis, elle font partie de toi et même si elles chamboulent ma vie, je les acceptes avec toi.

Son petit rire cristallin as le don de ravir la bourganiaude.
Quand elle met ses bras autour de son cou elle ne peut résister et se penche pour l'embrasser encore.

De la chaleur qui nait là, dans mon ventre et ici, dans mon cœur.
Chaque fois que tu me sourit, chaque fois quand tu me prend dans tes bras, chaque fois quand tu te colle a moi, chaque fois que tu ris ou que tu murmure a mon oreille et chaque fois que ta main viens se poser sur moi.
C'est comme si au sortir d'un hiver trop long je redécouvrais la chaleur des rayons du soleil.

Aussi discrètement que possible, elle étouffe un bâillement.
La journée as été longue et le voyage retours de Saumur éreintant.
Demain soir il leur faudra de surcroit reprendre la route en direction d'Espalion ou ils étaient attendus.
Maintenant qu'elles avaient parlée de sentiments, un autre désir se faisait plus pressant.
Faisant mine de tendre oreille elle lui murmure, une lueur coquine au fond des yeux :

Il me semble entendre l'appel de l'oreiller et là haut un lit nous tend ses draps...
Il serais sage d'y répondre....Quitte a l'être un peu moins une fois en haut.

Ce regard brillant de mille feux qui se pose sur elle la transporte dans un autre monde.
Un monde fait de douceur et de chaleur. Un monde fait d'amour.
La rousse se lève et s'étire avec une grâce bien à elle avant de la taquiner du pied puis s'éloigne et s'élance dans l'escalier en lui lançant:

- Attrape-moi, si tu peux...

Un défi ?
D'un bond Merwyn est sur ses jambes, un autre, plus puissant, la fait passer par dessus la rambarde sautant ainsi les premières marches.
Danae as a peine le temps d'ouvrir la porte de la chambre que déjà elle est sur ses talons.
Riante elle lance ses bras en avant et entoure ses épaules, l'attirant contre elle.

Attrapée...

Elle se colle dans son dos, écarte d'un souffle les cheveux roux et pose un doux baiser dans sa nuque.
Tournant autour d'elle sans la lâcher, elle recule et l'entraine vers le lit.
Arrivées là, elle se laisse basculer en arrière la tenant toujours contre elle.
D'un dernier geste elle tire les rideaux du baldaquin, jetant ainsi un voile pudique sur leurs tendres ébats.