La maison de Testie77 et Rapho

Testie vit le visage de Ronan se refermer d'un seul coup, alors que ses yeux clairs pétillaient, son regard s'assombrit, et son sourire s'effaça laissant sa phrase en suspens.

Elle vit que ses yeux regardaient par dessus son épaule, elle tourna la tête et vit pourquoi le jeune homme s'était bloqué, il venait de voir Rapho.

Elle se doutait qu'elle plaisait à Ronan, elle l'avait vu plus d'une fois l'observer croyant de pas être vu, mais pour elle cela n'avait pas d'importance, et même si il était plutôt bel homme, elle n'avait qu'une place dans son cœur et elle était prise.

Elle ne savait plus trop quoi faire, hésitante entre les deux hommes, que devait-elle faire ?
Elle connaissait trop bien son mari pour ne pas savoir qu'il voudrait savoir qui était cette personne, et pourquoi elle venait frapper à la porte de sa maison, donc elle décida de faire entrer Ronan, allait elle le regretter?

Je vais bien Ronan, voulez vous entrer ?

Elle s'écarta de l'embrasure de la porte pour laisser le passage.

Rapho entendit une voix d'homme, en les entendant parler, il comprit qu'ils se connaissaient. Il remarqua aussi que l'expression du jeune homme changea lorsqu'il le vit. Apparemment il ne s'attendait pas à sa présence et elle ne lui plaisait pas. L'homme aurait-il quelque chose à se reprocher? Souhaitant s'en assurer lui-même, il se leva et s'approcha de la porte alors que l'homme qui s'appelait Ronan dit :

Je ne voudrais vous déranger chère Dame. Je n'aime pas m'imposer.
Je rentrerais seulement si vous me promettez que cela ne vous cause aucun désagrément?

Rapho trouva cette question surprenante et avant que Testie ne puisse répondre, il dit d'une voix forte :

Bonjour messire,

Pourquoi cela devrait causer des désagréments à ma femme?

Ses yeux ne quittèrent pas ceux de l'inconnu, tandis qu'il attendait sa réponse.

Bonjour messire,
Pourquoi cela devrait causer des désagréments à ma femme?

Ronan fixa l'homme comme celui-ci le fixait.

Ah votre femme!
Les désagréments du à une invitation cher messire.
Je me présente, Ronan O'Randley.
Votre femme m'a employé quelques fois quand elle était seule. Je suis ouvrier agricole.
J'ai travaillé dans vos champs et réparer deux ou trois trucs.
Votre épouse est un ange d'avoir embauché un homme comme moi, qui travaille à la petite semaine.

Il scruta furtivement les deux prunelles de testie.
Qu'elle était belle.
Son coeur lui faisait mal.
Pourquoi est il revenu?
Pourquoi ne lui avait il pas laisser le temps de la courtiser.

Testie ne lui avait jamais rien miroiter pourtant il savait que c'était une femme comme elle qu'il voulait.
Il eut une mauvaise pensée, il convoitait la femme d'un autre. Un autre qui n'était pas à la hauteur de sa si belle épouse certes.

Elle s'était confiée une poignée de minutes, une fois, elle lui raconta combien la solitude sans son époux était pesante. Il avait été très ému à ce moment. Il aurait aimé la prendre dans ses bras comme à cette seconde, il aurait aimé s'enfuit avec elle.

Testie se tenait, là, entre les deux hommes qui se toisaient du regards, deux hommes qui se défiaient. deux mâles s'affrontant pour une femelle...

Elle se sentait mal à l'aise, Rapho avait surprit les regards que Ronan posait sur elle, et elle savait son mari jaloux, mais le jeune homme n'avait pourtant jamais tenté un geste déplacé.

Elle vit le regard de Rapho se durcir, elle commençait à se demander où cette discussion allait les mener.

Elle ne pensait pas non plus que Ronan aurait une telle réaction face au retour de son mari, quelle était vraiment la nature de ses sentiments pour elle ?

Elle se sentait impuissante face à la détermination de ces deux hommes, elle ne savait pas quoi faire.

Le sieur Rapho prenait de haut Ronan et il avait beau être un terrien, il n'aimait pas qu'on lui marche sur les pieds. Il n'était pas un sac à purin.
Il avait l'habitude d'affrontement dans sa contrée natale d'irlande mais rarement en terre françoise.

....Quant à mon absence vous n'avez pas à en juger, vous ne connaissez pas les raisons de celle-ci.

Oh bien sûr il avait pensé fortement mais aucun moment il n'avait ouvert la bouche pour le lui dire.

Mais je n'ai rien dit de tel Messire.

Il laissa trainer ses yeux sur Testie, comme pour se rappeler les traits fatigués qu'elle avait quand elle était seule à travailler et cela lui donna du baume au coeur pour répliquer.

Je me doute bien que si on laisse une femme comme la votre c'est sans doute qu'on a une bien bonne raison sinon il faudrait être sot ou bien égoiste.

il leva les sourcils, dans l'attente d'une réponse.

Oui qu'avait il eu pour justifier un tel manque de discernement pour laisser un ange comme elle.
La laisser seule à trimer dans les champs et à gérer une maison.
Bien d'autres femmes auraient pris amant mais pas elle. cela était tout à son honneur et c'est aussi pour cela qu'il était tombé amoureux d'elle.
Sa douceur et son sérieux.

Ronan n'en laissa rien paraitre mais son sang bouillonnait.
Il ne fallait pas que son coeur prenne trop le dessus, sinon elle serait sur son épaule loin de la maison, et elle aurait pleinement savourer d'avoir une vie avec un homme comme lui, prenant soin d'elle à chaque instant pour la combler.
par Aristote comme il était dur de ne pas faire ce qu'il avait prévu de faire...de lui dire ses sentiments et de prendre son visage dans ses mains pour l'embrasser.

Le mari de Testie commençait sérieusement à lui échauffer les oreilles.
Il était insultant alors que Ronan n'avait jamais eu de gestes ni de paroles déplacées envers sa femme.
Les pensées impures étaient bien présentes mais il insinuait bien plus.
Le ton commença à monter un cran au dessus.

Ne me prenez pas pour un idiot. Le ton que vous employez en dit plus que les paroles que vous prononcez.
Et pour ce qui est de mon absence, je n'ai pas à m'en justifier auprès de vous mais auprès de ma femme et uniquement elle.

Le regard de Ronan se fit intrusif dans celui de Rapho et malheureusement il n'allait plus pouvoir se contrôler longtemps.
Il était venu dans le but de déclarer sa flamme et à la place, le mari.
Son poing se serra quand Rapho s'approcha de lui.

Il est encore assez bienvenue, oui, de justifier une pareille absence à sa dame.
Et vous ne me devez rien.
Quand à mes paroles sachez que l'homme qui compte me les faire ravaler n'est pas encore né.

Ronan déjà de haute stature avait l'air de s'allonger d'avantage sous le coup de la colère qui grandissait pareillement.

Je suis libre de penser et de dire ce que bon me semble.
Et si j'ai envie de dire que vous n'êtes pas digne d'être son mari et bien je le ferais, que ça vous plaise ou non.
On ne se dit pas mari pour laisser ensuite une femme seule.
Un brigand, un voleur, un pilleur...N'importe qui aurait pu venir pour lui faire du mal.
Bien sûr vous n'étiez pas là.
Encore heureux que vous ayez une bonne excuse. Je pense que même si vous étiez en train de compter fleurette à une villageoise vous n'auriez pas la décence de le lui dire. Mieux vaut trouver une excuse bien pénible pour se faire pardonner.
Qu'elle est celle-ci?
Vous étiez devenu amnésique?
Vous étiez tombé dans un trou?
On vous a enlevé?

Après tout que m'importe....Le plus important pour vous c'est qu'elle vous ai cru et qu'elle vous reprenne.

malgré qu'à la base vous n'étiez pas avec votre femme, pour pouvoir disparaitre.

Ronan était devenu grenat en lançant sa tirade. Il s'attendait à ses répresailles.
Mais peut importe la violence des coups ou des paroles, la seule chose qui le faisait souffrir c'était de la voir inquiète et prise au milieu d'eux.

Testie était vraiment très mal à l'aise, le ton montait entre les deux hommes et l'issu de la discution semblait inévitable...

Rapho confirma ses doutes lorsqu'elle le vit s'approcher de Ronan, les paroles qu'ils échangèrent étaient loin d'être cordiales, ils s'affrontaient du regard et elle vit même que le jeune homme serrait le poing.

Instinctivement elle s'avança et se mit rapidement entre les deux hommes posant une main sur celle de son mari.

Arrêtez, je vous en prie........
Cette discution n'a pas lieu d'être.
Sachez Ronan que mise à part cette histoire, mon mari à toujours été à mes côtés, dévoué et aimant, c'est un mari et un homme formidable.
Je vous en prie calmez vous...

Testie, les yeux suppliants, regarda Ronan puis Rapho, mais la dureté de leurs regards en disaient long, elle se demanda même si ils l'avaient entendu ?

Les deux hommes allaient surement s'affronter dans une rixe sans merci mais la douce s'interposa entre eux.
Il était bien visible qu'elle était inquiète.
Son doux visage était marqué par l'incompréhension et la douleur.

Ronan, vit rapho la prendre dans ses bras.

Sachez Ronan que mise à part cette histoire, mon mari à toujours été à mes côtés, dévoué et aimant, c'est un mari et un homme formidable.........résonnait dans sa tête à cet instant et le geste de Rapho à l'égard de sa femme.

Qu'avait il voulu faire?
Cela ne lui ressemblait guère.
Il avait convoité la femme d'un autre. C'était impardonnable, lui qui vivait avec les concept d'Aristote et de Christos.
Il prit conscience que dans son esprit, à force de voir Testie seule et triste il avait annihiler la présence de son mari.
Il avait pensé à elle comme une veuve et non comme une femme mariée.

Ses sentiments avaient fini par lui faire oublier tout ce qu'il lui faisait de la peine et le réfreiner pour l'avoir.
Il les vit là, tous les deux enlacés avec amour et il comprit.
Son coeur était en miette et son âme cassé mais il ne voulait que son bonheur.
Quand on aime c'est tout ce qui compte, que l'autre soit heureux à son propre détriment.

Son poing serré se décrispa et il tendit une main à Rapho.

C'est moi qui m'excuse Messire. Je vais vous laisser.
Je n'ai pas le droit de juger qui que ce soit.
Cependant, une chose est certaine, Vous devez me faire une promesse messire. Juste une promesse...

Alors que l'atmosphère était des plus tendue, que l'affrontement des deux hommes semblait inévitable et qu'elle pensait que ses mots n'avaient pas été entendus, un regard de Rapho posé sur elle sembla tout changer.

Elle se retrouva soudainement dans les bras de son mari, celui-ci la câlinant. tout en s'excusant auprès du jeune homme.

Elle était heureuse que son mari se soit calmé, elle n'aurait pas voulu que les deux hommes s'affrontent, Rapho semblait avoir été marqué par ce qui lui était arrivé, et il n'avait pas besoin de ça, quant à Ronan il avait été là pour l'aider lorsqu'elle était seule et ses actes avaient toujours été des plus respectueux, elle espérait qu'il allait lui aussi se calmer.

Elle posa son regard sur lui cherchant à savoir ce qui se cachait derrière se regard si clair, elle n'eut pas besoin d'attendre longtemps pour voir le jeune homme s'excuser à son tour...

Elle l'avait bien jugé, cet homme était quelqu'un de bien et Rapho s'en était aperçu à temps, et c'est avec un sourire qu'elle acquiesça à la proposition de Rapho.

L'affrontement avait été évité par Testie. Il était difficile de lui résister et aucun des deux hommes ne voulaient la blesser.
La scène d'affection entre époux, chavira le coeur de l'irlandais.
Lui qui était venu pour lui déclarer sa flamme, faisait fi de son mari absent, le voilà dans une situation tragique pour lui.
Il constata qu'il avait perdu la femme de sa vie.

Mais il ne partirait pas sans être sûr que son mari prendrait soin d'elle sinon il n'était pas question qu'il parte et retenterait sa chance.
Rapho lui proposa de rester pour manger chez lui en maistre de maison.

Ronan n'avait pas fini avec son mari.

L'aide que j'ai apporté à votre dame était rémunéré, donc vous ne me devez rien.

Il n'allait pas lui dire que même gratuitement il aurait travaillé pour elle.

Votre Dame m'a réglé rubis sur ongle, en contrepartie de mon travail.
Je veux bien rester avec vous encore un peu, juste le temps d'un repas.

Son coeur était serré. Les voir en couple lui donnait mal au ventre. Il ne laissait rien paraitre cependant, le bonheur de testie passait bien avant tout le reste.

Testie était plus que ravie de la tournure que prenait les évènements, mais elle culpabilisait d'afficher son bonheur retrouvé aux yeux de Ronan, elle avait bien remarqué les regards amoureux qu'il lui avait lancé, et sa réaction ne faisait que le confirmer.

Mais elle n'y pouvait rien, elle ne pouvait aimer qu'un seul homme et cet homme était Rapho? elle était certaine que le jeune homme finirait par trouver une femme qui saurait le rendre heureux, il le méritait.

S'avançant dans la salle, elle tendit le bras en direction de la table.

Je vous en prie Ronan, installez vous...
le repas mijote depuis déjà un bon moment et il ne devrait pas tarder à être prêt.
Peu être voudriez vous commencez par un petit verre de prune ou bien un verre de vin ?
Et ton mon coeur ? je te sers quoi ?

Tout en attendant la réponse des deux hommes elle les regarda tour à tour, finalement elle avait de la chance, ces deux hommes avait été à ses cotés ne voulant que son bonheur, l'un l'ayant aidé pendant l'absence de l'autre.

Elle avait retrouvé son mari et son amour et espérait avoir trouvé un ami sur qui elle pourrait compter.

Ronan accepta le verre par Rapho. En quelques sortes le verre de l'amitié.
Cela lui faisait tout drôle d'être entre Testie et son mari.
Son noeud à l'estomac était omniprésent mais d'un côté, la voir heureuse avec son époux lui permettrait de plus vite clore le chapitre de TESTIE.

Même si il se doutait que ce serait dur et qu'il resterait toujours des sentiments malgré le temps qui passe.

Le repas se passa sans encombre malgré que Rapho avait bien deviné les sentiments de Ronan pour sa femme.
c'était à l'encontre des principes d'éducation de l'irlandais mais on ne peut pas toujours commander son coeur.
Il était déjà parti d'irlande à cause d'une fille qui lui avait promis son coeur et qui s'était mariée avec un autre. Alors il connaissait le sujet.

Il attendit un peu la fin du repas.

Dame testie, vos talents culinaires n'ont pas faiblit.

Il envoya un sourire radieux. Puis se retourna vers Rapho.

Messire je vous ai parlé d'une promesse que vous deviez me faire.

Ronan avait la gorge serré. Le repas s'était bien déroulé et l'irlandais appréciait rapho. Il était un homme bien.
Oh par Aristote, il aurait préféré avoir a faire avec un gros rustre de bouseux rouge de pustule et suant la bête mais Rapho était un homme comme il faut.
Cela se voyait à la manière qu'il avait de regarder sa femme mais aussi dans ses gestes.
Il aurait aimé au tout début lui démonter le visage mais il avait compris qu'il était dans l'erreur et qu'il fallait qu'il la laisse contre la volonté de son coeur.

Elle avait l'air radieuse.
Il partirait à jamais pour éviter de souffrir. Ronan n'était pas un saint et si un jour il la voyait triste il sait qu'il essayerait de la détourner de son mari malgré l'estime qu'il avait pour lui.
Le coeur à ses raisons que la raison ignore.

Il avait eu envie dès le débit de partir en courant à toutes jambes pour se défouler de la douleur mais il avait préféré la voir encore un peu, quelques heures....auprès de lui à humer son parfum,la voir remettre en place ses cheveux, admirer son sourire et fondre devant l'éclat de ses yeux.

Son ventre se serrait au fur et à mesure qu'il savait le temps des adieux arriver mais il n'avait pas d'autre alternative.

Il dit enfin la promesse qu'il attendait à Rapho.

Messire. Vous êtes parti en laissant votre femme.....

Il ne lui laissa pas le temps de se justifier.

......Cela ne me regarde pas, c'était surement une bonne raison.
Je suis resté ici à la regarder se démener chaque jour. A travailler sans relâche, avec courage et sans rechigner.
Testie est forte et courageuse.
Pourtant à certains moments, elle se croyait seule et je voyais son chagrin.

Il lui tut le faite qu'il avait eu envie mainte fois d'aller la consoler.

Je vous en prie, quoiqu'il arrive ne recommencer plus jamais.
Ne la laisser plus jamais comme ça.
Voilà, c'est la seule chose que j'aimerais. Votre promesse. Celle d'un homme de parole et je sais que vous la tiendrez.

Il le regardait droit dans les yeux.

Le repas c'était bien passé et Testie était ravie de voir les deux hommes discuter ensemble, ils semblaient même s'apprécier.

Lorsqu'à la fin du repas, Ronan prit la parole, elle écouta avec attention ce qu'il avait à dire à son époux, bien qu'elle s'en doutait un peu.

Les mots furent clairement posés et à ce moment là elle ressenti une infinie tristesse, cet homme était amoureux d'elle et malgré elle, elle le faisait souffrir, et cependant malgré la souffrance qu'il devait ressentir et qu'on pouvait lire sur son visage, il pensait malgré tout à son bien être.

Elle avait épousé un homme merveilleux, mais venait de s'apercevoir qu'il en existait certainement un deuxième sur terre...

Ronan regarda la main suspendue de Rapho et il sourit en coin puis leva sa main et la lui serra.

Je vous fait une promesse de mon côté Rapho. Je vous promets que si un jour je sais que vous n'avez pas tenu votre promesse, je reviendrais mon poing et moi.

Il lui sourit comme sur le ton de la plaisanterie qui n'en était que la moitié d'une.
Il voyait l'amour de testie pour son mari et vice et versa.
Son voyage à Bourganeuf s'acheverait bientôt et il partirait sans doute pour une autre ville.

Merci beaucoup de votre accueil Rapho. Votre maison restera dans ma mémoire.

Il avait dit maison pour ne pas dire testie.
Sa soirée touchait à sa fin et son regard fixa quelques secondes, pour ne pas paraitre inconvenant, Testie comme pour fixer les traits de son visage à jamais dans sa mémoire.

Testie écoutait, elle n'était capable que de ça, les paroles qu'elles entendaient de la bouche de son mari lui réchauffait le cœur, mais celles prononcées par Ronan le remplissait de tristesse.

Comme un murmure elle entendit la voix de Rapho

En tout cas si vous voulez rester vous êtes le bienvenue et je suis certain que pour ça ma femme ne me contrediras pas.
Et dans le cas contraire, sachez que notre porte vous sera toujours ouverte.


Elle sourit machinalement et répondit

Bien sur que je suis d'accord, comme pourrais je ne pas l'être ?
et en ce qui concerne notre porte, elle sera toujours ouverte pour vous, vous avez été là pour m'aider lorsque j'en avais besoin et vous avez aussi su me réconforter lorsque je pensais toucher le fond, donc cette porte ne sera jamais fermé pour vous, bien au contraire

A son tour elle posa sa main sur celle de Ronan et plongea son regard dans les yeux clairs du jeune homme, puis doucement, comme un souffle elle lui dit :

Merci Ronan...
Merci pour tout...

Puis timidement elle retira sa main.